Les principales formations dédiées aux métiers du transport et de la logistique

examen de conduite du permis

Les secteurs du transport et de la logistique observent une croissance continue au fil des années. Il s’agit des principaux domaines d’activité dans lesquels les entreprises embauchent du personnel. À ce titre, les perspectives à court terme envisagent le recrutement de plusieurs centaines de milliers de salariés. Dans ce contexte, quelles sont les principales formations demandées ?

La formation CACES : pas obligatoire, mais indispensable dans bien des domaines

Un transpalette dans un entrepôt logistique

L’usage et la conduite d’engins spécifiques nécessitent des compétences précises. Si elle ne constitue pas une obligation, la formation au CACES demeure la principale certification reconnue par les professionnels du transport et de la logistique. En fonction des machines à maîtriser, comme un chariot élévateur ou une PEMP (plateforme élévatrice et mobile de personnel), il existe différents programmes. Ceux-ci peuvent être suivis à l’initiative du candidat ou à la demande de l’employeur. À titre d’exemple, le CACES R482 est valable dix ans pour les engins de chantier. Pour les gerbeurs à conducteur accompagnant, il s’agit du CACES R485, valable cinq ans.

Qu’est-ce que la formation FIMO ?

En ce qui concerne le transport routier, les futurs conducteurs peuvent se lancer dans une formation FIMO. Cet acronyme signifie « formation initiale minimale obligatoire ». Elle est un prérequis nécessaire pour tous les aspirants conducteurs. Pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans le transport de voyageurs, cela concerne les trajets avec plus de huit personnes. Les routiers qui se destinent à faire transiter de la marchandise doivent en disposer pour la conduite des véhicules dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes. On distingue plusieurs critères :

  • Comme les CACES, il existe différents programmes : FIMO marchandises et FIMO voyageurs ;
  • Les formations durent 140 heures ;
  • Le candidat doit être titulaire d’un permis des catégories C ou D ;
  • Il peut s’agir d’une titularisation pour conducteur régulier ou occasionnel.

Être formé pour devenir formateur à son tour grâce au BEPECASER

Autre alternative pour travailler dans le secteur du transport : le BEPECASER. Il s’agit d’un brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière. Cette formation permet d’obtenir ou de parfaire ses compétences pédagogiques dans le cadre d’un accompagnement spécifique. On peut alors exercer en tant que moniteur d’auto-école ou travailler pour le compte d’un organisme de formations. Pour cette dernière structure, le candidat peut se spécialiser dans certains véhicules tels que les poids lourds, les deux-roues ou même les engins de chantier. Les principaux objectifs sont l’accompagnement et la familiarisation à la conduite et la sensibilisation à la sécurité routière. À noter que le BEPECASER est similaire au nouveau dispositif CCP ESCR.